Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 00:08

La semaine culturelle de l'Institut des Beaux-arts de Foumban aura lieu cette année 2012 du 02 au 06 juillet.

Pour la première fois, l'IBAF va secouer la ville de Foumban et la région de l'Ouest.

Cela s'annonce chaud

Du jamais vu dans la région

Etudiants et étudiantes, la mobilisation est requise pour que l'événement soit à notre niveau

 

Voici le programme de la semaine culturelle et sportive

VENDREDI 29 ET SAMEDI 30 JUIN 2012

- 8h - 12 h Investissement humain  à l'IBAF et construction des stands, Investissement humain à la préfecture de Foumban et au sultanat

 

LUNDI 02 JUILLET 2012

- 6h - 8h Marche sportive

- Dès 8h Exposition vente des différents départements (Arts plastiques et Arts technologie et patrimoine sont en évaluation)

- Animation

- 14h - 16h Lancement officiel de la semaine culturelle (conférence de presse)

- 17h -18h Soirée théâtre

 

MARDI 03 JUILLET 2012

- Dès 8h Exposition vente des différents départements (Architecture en évaluation)

- Animation

- 14h - 16h Table ronde/ Conférence sous le thème " l'art au service du développement au foyer de la jeunesse du Noun

- 17h - 18h Présentation chorégraphique et musicale au foyer de la jeunesse  du Noun

 

MERCREDI 04 JUILLET 2012

- Dès 8h Exposition vente des différents départements (Arts du spectacle en évaluation)

- 14h - 17h Sport: Finale de la coupe Jean Paul Notué

 

JEUDI 05 JUILLET  2012

- Dès 8h Exposition vente des différents départements (Arts décoratifs en évaluation)

- Animation

- 14h - 17h Projection cinématographique

 

VENDREDI 06 JUILLET 2012

- Dès 8h Exposition vente des différents départements

- Animation

- 14h - 16h Football: IBAF # IDE

- 18h - 00h Soirée diner de gala (diner + tombola + sketch + défilé de mode + élection miss IBAF + musique + chorégraphie + soirée dansante

Partager cet article
Repost0
13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 05:28

Depuis le début du deuxième semestre, le club sport de l’Ibaf a repris ses activités. C’est ainsi que la coupe Jean-Paul Notué, en hommage au premier directeur de l’Ibaf a repris de plus belle. Les équipes, enthousiastes, se rivalisent dans la loyauté.

A l’issue de la troisième journée, le niveau 1  a gagné le championnat

voici le classement final

 

 

 

 Rappel des faits majeurs

 

BUTEURS

 

MoundenSalif niveau 1 (3 buts)

Hassan Njoya niveau 2 (3 buts)

Monde kouotou niveau 2 (2 buts)

Bouna Francis niveau 2 (2 buts)

Binwe Dieudonné archi 1 (2 buts)

 

BIENTOT LES DEMI FINALES DE LA COUPE JEAN PAUL NOTUE

 

Voici quelques images de la deuxième journée

foot1

 

foot2

 

foot3

 

foot4

EQUIPES MJ MG MN MP BP BC GD POINTS
1 NIVEAU 1 3 2 0 1 4 3 +1 6
2 NIVEAU 2 3 1 1 1 6 5 +1 4
3 ARCHII 2 3 1 1 1 4 3 +1 4
4 ARCHI 1 3 1 0 2 4 7 -3 3
Partager cet article
Repost0
17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 23:57

Lundi 10 octobre ; début des cours à l’IBAF 

cours

 

cours1

 

cours2

 

cours3

 

cours4

 

21 octobre 2011, reception provisoire du batiment adminitratif de l’IBAF 

affiche-web

 

16 novembre 2011, la cérémonie d’accueil des jeunes étudiants 

accueil-etudiant

 

accueil-etudiant2

 

23 au 26 novembre, participation des étudiants de l’IBAF au festival de Bande Déssinée (Mboa BD) à Yaoundé

mboaBD3

 

mboaBD1

 

28 au 30 novembre, participation de quelques enseignants au colloque sur le patrimoine artistique camerounais à Yaoundé (P. Kenfack, Idrissou Njoya, Fortuné Bengono)

conference

 

Le 10 décembre vernissage de l’exposition de peinture et Accueil de l’ordre des architectes du Cameroun 

expo-etu

 

14 décembre 2011, décès du directeur Pr Jean-Paul Notué 

directeur1-web

 

10 février 2012 visite des écoles d'architecture à l'IBAF (École Supérieure Spéciale d'Architecture du Cameroun (ESSACA) de Yaoundé et de l’École Nationale Supérieure d'Architecture de Saint-Étienne de France) 

st-etienne

 

st-etienne7

 

Du 06 au 11 février 2012, participation de l'IBAF au festival de mode Afric collection à Douala

stand-douala-web

 

Du 20 février au 03 mars, déroulement des examens de fin de premier semestre

Partager cet article
Repost0
17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 23:44

Ce samedi 10 décembre 2011, à l’occasion de la tenue à Foumban de l’assemblée Générale Ordinaire de l’Ordre National des Architectes du Cameroun (ONAC), L’Institut des Beaux-Arts a eu l’immense plaisir d’accueillir en son sein, la structure qui régule l’ensemble des architectes du Cameroun.

ordre-archi

C’est aux environs de 18 H 30 que le staff et les membres de l’ONAC arrivent à l’IBAF sous la direction de la présidente Anne Marie Medou Evina. Dans la foulée des participants à l’assemblée ordinaire de l’ONAC, des étudiants de l’Institut des Beaux-Arts de Nkongsamba et de l’IBAF. Dr Ibrahim Ngouhouo, le Directeur Adjoint, assisté des enseignants missionnaires en architecture à L’IBAF (Théodore Moluh et Missipo Tongo Pongo) et du coordonnateur de la filière M. Fortuné Bengono ; ainsi que du staff administratif et académique de L’IBAF accueille le Président de l’Assemblée Générale et ses collègues dans la cour de l’IBAF, devant le mat du drapeau. Après les présentations d’usage, il les conduit dans les salles de cours où il on put apprécier les conditions dans lesquelles les futurs architectes du Cameroun sont formés. Les étudiants dans le cadre de cet événement ont mis en valeur leurs travaux de classe sur les murs de la salle de cours 2 de l’IBAF. C’est ainsi qu’on pouvait admirer les exploits des étudiants du niveau 2, déjà déployer pendant le Nguon 2010 et les Jeux Universitaires 2011.

ordre-archi1

Pendant cette visite, un vaste échange va s’intensifier entre les visiteurs architectes, l’administration, les enseignants et les jeunes étudiants en architecture de l’IBAF qui se sont mobilisés pour la circonstance. Les discussions tournent autour de la profession, les programmes, les travaux des étudiants, les conditions de travail. Cette longue période d’échange où les étudiants ont pu discuter avec plusieurs grands noms qui font la fierté de l’architecture camerounaise comme Simon Som Elate, Albert Ntamack Nguidjoi, Théodore Moluh, Missipo Tongo Pongo, Philip Engamba, Anne Marie Medou, Francis Owona, Tadhée Njinden, Faustin Engamba, Cyrille Ndoumbe Moukoko, Ando Tadao, Achille Kamdem, Colette Eme, Stella Yinima, Pierre Marie Honla… cette période va durer près de 30 mn.

ordre-archi2

A 19 H, le Directeur Adjoint invite les visiteurs à parcourir l’exposition mise en place à cette occasion, trois étudiants peintres (dessin-peinture 2) ont préparé une exposition de peinture dans le hall des grandes salles de cours. Après une visite guidée par M. Olivier Timma, enseignant et coordonateur du département des arts plastiques, les visiteurs seront conviés à la collation prévue dans la salle de cours 1 de l’IBAF. Entre ces périodes, M. Fortuné Bengono, le coordonateur du département d’architecture, a pu entretenir certains architectes visiteurs sur ce qui se fait dans le campus, les activités des autres filières et qui dans un certain sens, renforce la culture de la formation des jeunes architectes de l’IBAF.

C’est aux environs de 20 h que la délégation des architectes va quitter l’IBAF, satisfait d’avoir eu un aperçu des conditions dans lesquelles le travail se fait à l’IBAF. Et surtout satisfait aussi d’avoir palpé l’engouement et l’enthousiaste des jeunes à embrasser la profession. Ils ont dans l’ensemble apprécié ce qui se fait à l’IBAF et encouragé ceux qui encadrent les étudiants tout en promettant de soutenir leur action auprès du Ministre de tutelle et surtout auprès de L’Union International des Architectes (UIA).

Partager cet article
Repost0
6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 05:36

Maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaama No comment !

 

photodelasemaine-web

Partager cet article
Repost0
5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 23:49

Par Dr Cyrille Bienvenu Bela, chef de la section arts plastiques et histoire de l’art à l’Université de Yaoundé 1

Yaoundé, 12 janvier 2012

directeur-webNous avons reçu comme un honneur la charge que nous a confiée notre hiérarchie universitaire, les professeurs Richard Laurent OMGBA (Doyen de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Yaoundé I) et Nazarius BOLE BUTAKE (Chef de Département des Arts et Archéologie), de prononcer l’hommage académique au Professeur Jean-Paul NOTUE. Cette charge incombe habituellement aux professeurs de rang magistral, à des sommités qui ont fait leurs preuves dans le monde académique. Vous comprendrez donc que nous qui ne sommes qu’un maillon, petit, dans cette chaine constituée de sommités chevronnées et outillées, puissions éprouver des sentiments mitigés. Rendre honneur à celui qui fut notre maitre et collègue est certes, une tâche exaltante, mais aussi douloureuse et surtout difficile dans cette auguste assemblée. Qu’à cela ne tienne, nous ferons du mieux que nous pourrons.

Excellences mesdames et messieurs, chers collègues, chers étudiants une fois encore la mort a frappé, lâchement, brutalement, implacablement, nous arrachant un être, des plus chers, le Professeur Jean-Paul NOTUE.

Le professeur Jean-Paul NOTUE qui nous laisse aujourd’hui, était une personnalité pluridimensionnelle en dépit de sa discrète apparence. Son nom était attaché aux enseignements d’histoire et d’anthropologie des arts de l’Afrique. Pionnier dans ce champ disciplinaire qui a vu le jour avec la réforme universitaire de 1993, le professeur NOTUE, en bon prophète, a su se démarquer très tôt, précisément au début des années 80, en s’engageant dans cette voie jusqu’ alors méconnue, incertaine pour d’autres, mais assurément porteuse des fruits.

Le nom du professeur NOTUE (ŋGnô Tuè) apparait lui-même comme un signe linguistique hautement symbolique ayant par déterminisme ou par contingence un rapport réel dans sa référence identitaire. En effet, si la syllabe ŋGnô renverrait à « quelque chose », tandis que TUE signifierait la disette ou la souffrance en Ghômalah (nous a confié encore hier une notable de cette localité). Coïncidence ou prédestination, le professeur NOTUE a tiré sa révérence après une longue maladie.

Le prénom Jean-Paul n’est pas quant à lui moins représentatif dans l’univers des croyances judéo-chrétiennes. Tel Jean, le baptiste chargé de préparer le chemin… et Paul, apôtre des gentils et des païens, véhiculant la bonne nouvelle de l’orient vers l’occident, Jean-Paul à lui seul, a rassemblé cette symbolique en posant les jalons de cette discipline nouvelle. Le savoir que cet enseignant chevronné, ce chercheur infatigable nous a donné de voir, a fait germer des promotions de spécialistes des questions d’art et du patrimoine culturel.

Excellences mesdames, messieurs, chers collègues, chers étudiants, l’essentiel de notre propos s’articulera en trois points :

Le cursus studiorum et la formation du disparu ;

Sa vie professionnelle ;

Sa production scientifique.

I- Le parcours scolaire et académique

La formation de l’illustre disparu entamée à l’école CEBEC de Bandjoun en 1960 est sanctionnée par un CEPE en 1966. Elle se poursuit au Lycée Général Leclerc de 1966 à 1973. Dans ce nouveau contexte, l’élève Jean Paul NOTUE, sortant de son Bandjoun natal, se distingue par un talent précocement établi qui lui permit de jouer le rôle de maître d’internat et de décrocher son baccalauréat C avec la mention Assez Bien.

Il commence son cycle universitaire à l’École Normale Supérieure de Yaoundé en 1973 à la suite d’un concours. Il en ressort en 1975 nanti du CAPCEG (Certificat d’Aptitude des Cours d’Enseignement Général) en Histoire Géographie et Sciences Économiques. L’année d’après, il obtient une Licence en Histoire (option Histoire de l'Art et des Civilisations), à l’Université de Yaoundé. En 1978, dans la même institution, il obtient DES en Histoire de l’Art avec mention Bien.

En 1979, il fait la connaissance à l’institut des Sciences Humaines notamment au CERELTRA (Centre de Recherche sur les Langues et la tradition Orale) de Louis PERROIS, Responsable de la mission ORSTOM. Ensemble, ils initieront de nombreux projets et c’est dans ce cadre qu’il s’envolera pour la France en 1984, pour y préparer un DEA d’Histoire des Arts d’Afrique conjointement à l’Université de paris I et de paris VII. Il l’obtiendra en 1985 avec la mention Très Bien (major de sa promotion).

En 1988, il obtient le doctorat de l’Université de Paris I (thèse unique) en Histoire/Histoire de l’Art/Arts plastiques avec mention Très Honorable. Pour coroner le tout il passera en 2007, une habilitation à diriger les recherches (HDR) en Histoire de l’Art/Arts plastiques à l’Université de Paris I avec félicitation du jury.

Cette brève présentation du parcours scolaire et universitaire du Pr. Jean Paul NOTUE suscite quelques observations :

Il apparait comme pionnier des études de haut niveau en l’Histoire et Anthropologie de l’Art au Cameroun, secteur jusqu’ici marginalisé. Pour preuve, la thèse qui suit la sienne est soutenue dix neuf ans après par votre humble serviteur;

Son parcours est à la fois exceptionnel et brillant. Exceptionnel parce que scientifique de par son baccalauréat C, rien ne le prédestinait à une carrière de chercheur en Histoire de l’Art ; Brillant parce que le Pr. NOTUE a toujours été major de promotion.

Il s’est distingué par une fidélité à son champ disciplinaire ;

Il est parvenu au sommet de la formation dans son domaine.

Excellences mesdames, messieurs, chers collègues, chers étudiants, ce parcours Ô combien élogieux s’est décliné sur le double plan de l’enseignement et la recherche qui ont constitué les principaux axes de sa vie professionnelle.

II. Le parcours professionnel

Les enseignements du P. NOTUE commencent en 1975 au CES de Bamendjou, où il est affecté comme professeur d’Histoire et de Géographie. Ensuite, il sera muté au CES de Bonadoumbé. S’étant aperçu qu’il continuait à fréquenter l’Université où il venait d’obtenir la Licence et le DES, Il fût cette fois muté au CES de Yokadouma en 1978, ce qui n’entama en rien son opiniâtreté de Chercheur.

C’est à la faveur de la découverte fortuite de son mémoire de DES par Louis PERROIS, en mission au Cameroun et en quête d’un assistant, que le Professeur se verra extirpé des pénombres de la forêt de Yokadouma pour les lumières de l’ISH de Yaoundé, marquant ainsi son passage allé de l’enseignement à la recherche.

Revenu à Yaoundé au début des années quatre vingt, il est confirmé comme Attaché de Recherche à l’ex Institut des Sciences Humaines aux côtés des éminents chercheurs tels Pascal KENFACK, Aboubakar NJIASSE NJOYA, Florence WANKO, Raymond ASSOMBANG, Sévérin Cécile ABEGA, SINDJON POKAM, Charly Gabriel Mbock et bien d’autres.

De 1981 à 1988, il exercera ses fonctions d’Attaché de Recherche et fonctionnaire à L’ex ISH de Yaoundé.

De retour au Cameroun après l’obtention de son Doctorat, Dr. Jean Paul NOTUE est promu au grade de Chargé de recherches titulaire à l’ex ISH.

Après la fermeture de l’ex ISH, le Docteur Jean Paul NOTUE ainsi que certains de ses collègues, est mis à la disposition de l’Université de Yaoundé où il commencera malheureusement comme Enseignant Assistant au Département d’Histoire. Avec la réforme universitaire de 1993, il intègrera le Département des Arts et Archéologie et deviendra Responsable de la filière Arts Plastiques et Histoire de l’Art.

La même année, il dirige la grande exposition internationale des sculptures du Cameroun, « masques dits batcham » à Marseille avec l’assistance d’Alain NICOLAS conservateur du musée de Marseille.

Chargé de Cours titulaire en Histoire de l’Art, Patrimoine culturel et Anthropologie de l’Art en 1996, le Dr Jean Paul NOTUE relancera son partenariat de recherche avec l’IRD et d’autres organismes internationaux, ainsi que de nombreuses universités européennes et américaines. C’est ainsi qu’il dirigera plusieurs projets de recherche, ainsi que la formation théoriques et pratique de plusieurs conservateurs des musées locaux.

Du 07 au 18 mai 1998 il est commissaire de l’Exposition d'objets d'art et d'artisanat camerounais au Musée d'Art, Indiana University, Bloomington.

En décembre 2009, Il est Nommé par décret présidentiel, Directeur de l’Institut des Beaux Arts de l’Université de Dschang à Foumban, poste qu’il occupera jusqu’à son décès le 14 décembre 2011.

Ainsi, ses activités d’enseignement au Cameroun et à l’étranger ont essentiellement porté sur l'histoire de l'art et de l’architecture (Cameroun, Afrique, Europe) -l'esthétique et les arts plastiques; l’anthropologie de l’art et la muséologie; le tourisme, le patrimoine culturel et artistique- les cultures matérielles et technologies endogènes.

En tant qu’expert, le Pr. NOTUE a participé à la mise en place de nouveaux programmes et de nouvelles structures relatives à la réforme de l’enseignement supérieur au Cameroun dans le domaine des arts et du patrimoine archéologique et artistique, depuis 1993 comme principal animateur.

La riche et longue carrière d’enseignant et de chercheur du Professeur NOTUE appelle de notre part les observations suivantes :

Le Pr NOTUE a donné la forme actuelle à l’enseignement des Arts Plastiques et l’Histoire de l’Art au Cameroun à travers l’élaboration des programmes de l’Université d Yaoundé I.

Il a initié de nombreux jeunes curateurs aux sciences de la muséologie et de la conservation du patrimoine.

Ses recherches sont centrées sur le développement durable et la coopération internationale et nationale avec divers organismes (IRD, Université de Paris I, Indiana University, COE/ONG italienne, British Museum, Fondation Dapper, Metropolitan Museum of Art de New York, Réunion des Musées de France, universités d’États au Cameroun, Ministères camerounais de la recherche, des Arts et de la culture, etc.)

Malgré son état de santé fragilisé, il a continué à encadrer de nombreux mémoires et thèse d’étudiants au Cameroun et ailleurs.

Cette intense activité professionnelle dans l’enseignement, la recherche et l’administration a généré une abondante production scientifique :

III- Publications et travaux scientifiques

A ce niveau, les chiffres sont évocateurs :

De nombreux ouvrages et articles répartis ainsi qu’il suit* :

13 articles et autres travaux scientifiques

5 ouvrages scientifiques

25 rapports scientifiques

Une thèse et trois mémoires

Encadrement de nombreux travaux :- 15 thèses de doctorat (10 dirigées et 5 codirigées) avec 2 soutenues, 4 en procédure d’évaluation/soutenance), en plus de l’encadrement des graduate students en PH aux USA (Indiana university) ; 8 Masters II, 7DEA et 18 maîtrises encadrés, dirigés et soutenus avec de bonnes mentions.

La direction et l’animation avec réussite de 4 importants projets/programmes et équipes de recherche (6 à 15 membres) pour le développement: Programme 1: Étude des arts  t techniques du Cameroun: inventaire iconographique et analyse du patrimoine artistique et technologique de l'Ouest et du Nord-Ouest du Cameroun; Programme 2 : Formation, tutelle, conservation et valorisation du patrimoine culturel et développement au Cameroun avec la coopération italienne. Programme 3 : Inventaire général du patrimoine culturel national du Cameroun avec le Ministère de la Culture de la culture. ; Programme 4 : Patrimoine culturel et développement : étude et promotion du patrimoine artistique et technologique des monuments et des sites du sud-Cameroun (début 2000, en cours).

L’examen approfondi de ces publications et ces travaux nous amène aux constats suivant :

Nous avons à faire à une production remarquable quantitativement et qualitativement ;

Ces publications sont effectuées dans des revues et maisons d’éditions internationales ;

Malgré son champ de recherche ciblé, les résultats ont une portée continentale

L’ensemble de ses travaux constitue une base incontestable pour les recherches en Histoire des Arts d’Afrique.

Excellences mesdames et messieurs, chers collègues, chers étudiants, l’enseignement supérieur camerounais avec la disparition du Pr. NOTUE, perd à la fois un modèle d’enseignant et de chercheur, discret, acharné et surtout efficace. D’apparence solitaire, l’homme des « Tas d’affaires » surnommé « l’ami de PERROIS », celui là même dont nous venons de suivre le témoignage, le Pr. NOTUE aura mené une vie intellectuelle riche et épanouie. « Le malheur de l’avoir perdu ne doit pas nous faire oublier le bonheur de l’avoir connu ».

Sa carrière administrative n’a malheureusement pas connu la même intensité. L’enseignant n’est-il pas formé pour enseigner et le chercheur pour chercher ?

Cher Professeur, l’âge de la mort est très relatif. Il y a des gens qui sont morts à trente ans, mais qui ont été enterrés qu’à quatre vingt ans.

Il n’est pas toujours facile de partager son savoir. Heureux sont ceux qui ont partagé le leur, car bien qu’arrachés à la vie, ils survivent à travers leurs disciples de génération en génération.


*13 articles et autres travaux scientifiques

1. NOTUE Jean-Paul, (1992) - "Description of Grassland works of Art", in Erna Beumers and Hans-Joachim. Koloss (ed.), Kings of Africa - Art and Authority in Central Africa, Collection Museum für Völkerkunde, Foundation kings of Africa, Berlin, Maastricht, pp. 302-308 n° 13, 16, 25, 28, 30, 31, 33, 36-45,

2. (1995) - L'image de la femme dans l'iconographie camerounaise, MINREST/ORSTOM, Yaoundé, 68 p. Edition abrégée en 2002, (Essomba J-M et Notué J-P, 2002, "L'image de la femme dans l'iconographie camerounaise", in la femme camerounaise et la promotion du patrimoine culturel, Ed. Clé, Yaoundé, pp. 181-217).

3. NOTUE Jean-Paul, (1997) - "Contenants du Grassland", Réceptacles, Editions Dapper, Paris, pp. 141-185.

4. NOTUE Jean-Paul., (2000) - "Figures de reliquaire fang", in Christiane Falgayrettes - Leveau (dir.), Arts d'Afrique, Ed Gallimard et Dapper Paris, pp 235-251.

5. NOTUE Jean-Paul, (2000) - "Sculptures du Cameroun ", in Sculptures : Afrique, Asie, Océanie, Amériques, Réunion des Musées Nationaux/musée du quai Branly, Paris, pp.141-154.

6. NOTUE, Jean-Paul, (2000) - "Notices", in John Mack (ed.), Africa. Arts and cultures, British Museum Press, London, pp 112-115.

7. NOTUE Jean-Paul, (2000) - "Forms, Functions and Meaning of the Cultural Objects from the Royal Palace of Mankon", in  Jean-Paul Notué et Bianca Triaca, The Treasure of the Mankon Kingdom, Les Cahiers de l'IFA, ed. COE et IFA, Mbalmayo et Milan, PP. 42-84 (texte bilingue français/anglais)

8. NOTUE Jean-Paul, (2000) - "Les arts du Grassland", in Christiane Falgayrettes - Leveau (dir.), Arts d'Afrique, Ed Gallimard et Dapper, Paris, pp 235-254.

9. NOTUE Jean-Paul (2001), - "Sculptures from Cameroon ", in Sculptures : Africa, Asia, Oceania, Americas, Réunion des Musées Nationaux, musée du quai Branly, Paris, pp.141-154.

10. NOTUE Jean-Paul, (2003) - "L’ornementation de la tête chez les Fang", in Christiane Falgayrettes - Leveau et Iris Hahner (dir.), Parures de tête, Editions Dapper, Paris, pp. 243-262 (texte bilingue français/anglais).

Partager cet article
Repost0
23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 04:43

Ce Lundi 12 mars était jour de renrée à L'IBAF, au programme le Directeur par intérim le Dr NGOUHOUO s'est entretenu avec les étudiants, accompagné par quelques enseignants; il a fait le bilan du premier semestre et surtout annoncé les nouvelles directives pour que le second semestre qui commence se déroule mieux.

 rentree-semes2-web

 

Ce Samedi 10 mars à l'IBAF, le mur parle.............................. c'est pas évident pour certains!

Regardons seulement

babillard

 

babillard2

 

babillard3

 

babillard1

 

Après les compositions du premier semestre, les étudiants ont vite fait d'abandonner le campus; question d'être en forme le 12 mars 2012, jour de la reprise des cours. Maintenant, tout le monde attend les frayeurs du babyart, en espérant qu'ils vont tenir le coup. Nous espérons aussi !

 

Depuis le Lundi 20 février 2011, les étudiants de l'IBAF composent les examens de fin de premier semestre, l'ambiance est studieuse dans le campus. ce ballet incessant d'épreuves va se poursuivre jusqu'au 03 mars 2012.


Le Championnat interclasse de l'IBAF s'est mis en branle samedi le 18 février 2012 avec la première journée au stade municipal de Foumban. sous la coordination du club sport de l'IBAF. le Niveau 1 (toutes les filières) a battu le niveau 2 (toutes les filières) par un score de 2 buts à 1. le prochain opposera Architecture 2 à Architecture 1. l'objectif est de jouer la coupe baptisée au nom de l'ancien directeur Coupe Jean-Paul Notué.

 

Les étudiants de l'IBAF ont gagné le prix du meilleur défilant pendant le défilé de la fête de la jeunesse le 11 février dernier, à la place des fêtes de Foumban.

 

Les étudiants de l'IBAF et la Direction de l'IBAF ont eu l'honneur d'accueillir une délégation des étudiants des écoles d'architecture d'ESSAKA de Yaoundé (Cameroun) et de Saint-Etienne (France), le 09 février 2012. Il y a eu, au menu, beaucoup d'échanges entre enseignants et étudiants.

Partager cet article
Repost0
16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 01:36

Le décret presidentiel de 1993 qui créa et organisa les Universités d'Etat dans le cadre de la réforme universitaire au Cameroun, transforma les facultés de lettres et sciences humaines en facultés des arts et lettres et sciences humaines. c'est dans ce contexte que l'Institut des beaux-arts de l'Université de Dschang est crée à Foumban.mais il sera mis en place le 28 janvier 2010.

l'IBAF a pour missions:

- d'assurer la formation initiale, une formation continue et des stages de perfectionnement des professionnels des arts et d'architecture qui s'étendent sur un cursus de 3, 5 et 8 ans, du système LMD dans les domaines des beaux-arts et arts appliqués.

la formation initiale à l'IBAF s'organise autour de 5 domaines

- les arts plastiques (sculpture, dessin-peinture, céramique, gravure, histoire de l'art et art contemporain)

- les arts décoratifs (stylisme modélisme et arts textiles, art de l'environnement, architecture d'intérieur)

- les arts, technologie et patrimoine (technologie des argiles et métaux, technologie des bois et fibres, patrimoine et muséologie)

- les arts du spectacle (cinéma et audiovisuel, musique, art chorégraphique et danse, art théâtral)

- architecture et art de l'ingénieur

l'IBAF comprend 6 departements: Architecture et art de l'ingenieur, Arts plastiques, Arts décoratifs, Arts technologie et patrimoine, Arts du spectacle et Enseignements Généraux.

le regime des études  se subdivise en 3 cycles:  cycle licence, cycle master, cycle doctorat Ph D.

L'IBAF est ouvert aux étudiants et aux professionnels. L'admission se fait sur concours organisé par decision du ministre de l'enseignement superieur. pour les étudiants, il est exigé tout baccalauréat (entrée en première année) ou la licence (entrée au cycle master). Pour la formation continue, une étude du dossier sert d'admission et surtout la justification de la qualité d'artiste.

Administrativement, l'IBAF comprend un conseil de direction, une direction, un conseil des professeurs et une assemblée de l'institut. L'IBAF a à sa tête un Directeur, secondé par un Directeur Adjoint, un chef de la division administrative et financière, un chef de département des enseignements géneraux, le personnel administratif et enseignant (permanents et vacataires et missionnaire nationaux et internationaux.

 

batiment-web

Partager cet article
Repost0
11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 09:51

Depuis le Lundi 6 février 2012, Les étudiants de stylisme modélisme niveau 3 et 2 de L´Institut des Beaux-arts de Foumban sont présents au festival de mode Afric collection qui se tient chaque année à Douala. ils se sont fait remarquer des leur premier défilé le lundi 06, puis le lendemain, contre toute attente, ils ont été reprogrammé le lendemain sur le podium du village; ensuite le mercredi 08. ils sont aussi présents comme assistants dans les stands où ils côtoient les stars du monde de la mode. c'est super! Plus de détails prochainement!


stand-douala-web

 

ensemble3-web

 

coulisse-douala-web

 

mariage1-web

 

mariage2-web

 

mariage3-web

 

mariage4-web

 

mariage5-web

 

mariage8-web

 

mariage9-web

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 07:50

Lorsque, ce 13 février 2011, les étudiants du niveau 2 de l’IBAF, dans le cadre de leur voyage d’étude, décident de se rendre au Nord ouest ; ils sont loin d’imaginer les belles surprises qui les attendent.

La destination est choisie avec enthousiasme, ils veulent découvrir Babungo, ce petit village qui fait partie d’une des étapes dans le parcours touristique officiel du Cameroun. En comparaison avec plusieurs autres chefferies de la plaine du Ndop, Babungo est parmi les plus grandes du Nord Ouest. Elle est située sur la Ring Road, qui va jusqu’à la frontière avec le Nigeria. La chefferie de Babungo est entourée de village d’artisan ; et les chefs qui se succèdent ont la particularité d’être des sculpteurs. En plus de cela, Babungo dispose d’un musée qui a été aménagé grâce à la coopération italienne (COE) et l’apport des experts comme Jean Paul Notué, le Directeur de l’IBAF. Ce musée dispose de plusieurs collections qui proviennent de plusieurs villages de Ngoketunja (la colline accrochée sur les maisons).

La délégation qui quitte Foumban vers 9 h 30 est composée des : - dirigeants (Le Directeur, Le Directeur Adjoint, Le Chef de la Division Administrative et Financière), - enseignants (M. Timma, M. Bengono, M. Njoya, Mme Chamba, Mme Afane), - étudiants (filières Dessin-Peinture 2 et Stylisme modelisme et art textile 2). Le voyage est long puisque la délégation arrive sur le premier site vers 15 h 30. Le musée est fermé ce jour là, cependant grâce à l’action du Directeur qui connait personnellement le Fon[1] de Babungo, il sera ouvert spécialement.

Dans le musée, le Directeur J. P. Notué sert de guide aux étudiants et les aide à comprendre la portée et le message de telle ou telle œuvre, son poids historique. Les étudiants découvrent alors des œuvres perlées, en bois ciré tenant parfois une flûte ou une pipe ; des pipes et des tabourets ornés de cauris. Dans la mêlée, le Directeur va évoquer l’histoire des « choses de Kom » Afo Akom en précisant que certaines de ces « choses de Kom » sont conservées en Allemagne. Car elles auraient été pillées en 1904 lorsque la chefferie fut attaquée par les colons allemands et volèrent des œuvres. Cependant, certaines de ces œuvres avaient été dissimulées par les Kom, c’est ainsi qu’on peut encore trouver quelques unes sur place, même si elles ne sont pas entreposée au musée de Babungo, elles existent.

Il évoque également l’autre épisode d’Afo Akom volés, embarqués aux Etats-Unis, puis retourné au Cameroun en 1970, puisqu’elles ne permettaient pas au nouvel acquéreur d’en faire bon usage. Dans le musée, on identifie plusieurs types d’œuvres donc certains trônes sont en bois ornés de perles et de cauris, ou entièrement en perles ; on y découvre aussi des tenues de cérémonies en toile de jute ornées de coquilles d’escargot, d’autres statues représentent des (personnages) guerriers barbus. Y sont également présents, des masques en bois en têtes de buffle, des sièges, des tabourets, des trônes donc les dossiers sont constitués de personnages. On retrouve aussi, des instruments de musique (tambour, tamtam), des calebasses perlées, du matériel de guerre (flèches). Les statues entièrement recouvertes de perles ont généralement le sexe apparent. Sur les murs du musée, il existe des plaques explicatives de l’histoire de la chefferie et de certaines œuvres exposées, les textes sont en anglais.

A la sortie du musée, on aperçoit le « la forêt sacrée » de la chefferie et à l’autre extrémité de la cour qui nous laisse admiré les motifs peints du tissu Ndop sur les murs de la résidence du Fon, on peut aussi admirer le dessin des soufflets d’une forge, un immense lion peint en relief, des poteaux sculptés qui nous ouvrent la porte vers le monde merveilleux des Fon de Babungo, le royaume de la sculpture sur bois. Depuis plusieurs générations, les chefs qui se succèdent ont un seul leitmotiv, contribué à l’agrandissement du patrimoine artistique de la chefferie. Pour la première fois, les étudiants étaient en face d’une marée de sculptures, à se demander si ces sculpteurs consacrent leur temps à autre chose que des sculptures. L’œil du visiteur est envahi par les sculptures, il y en a partout, en abondance. A partir de cette vue, on peut se rendre compte que notre pays, le Cameroun, est loin de saisir toutes les opportunités que lui offre la nature pour un bon développement du tourisme culturel.

Plusieurs générations de sculpteurs ont contribué à l’élaboration de ce vaste ensemble, en plus des sculptures, on trouve aussi des tableaux peints récemment, une carapace de tortue géante qui a servi de bouclier aux chasseurs, une grande carcasse de tête de léopard tué à Babungo, qui sert de trophée de guerre. Les étudiants sont éberlués lorsqu’on leur fait part des pierres qui servent de sièges au chef décédé, qui après sa mort revient garder le palais et dont les personnes disposés pouvaient le voir. Toujours, à cet endroit, on aperçoit une pierre à écraser la poudre rouge du padouk qui sert à oindre le Fon et sa suite en guise de protection contre les forces maléfiques.

C’est vers 16 h 30 que la délégation s’ébranle à nouveau, cette fois pour Bamessing pour visiter les entrepôts de la Prespot Pottery. Après quelques minutes dans le bus, les étudiants et l’ensemble de la délégation sont à nouveaux opérationnels, carnets de voyage en main, ils croquent, écrivent, filment, captent les son et images pour pouvoir s’en servir une fois à l’institut. A Bamessing, on découvre une structure qui pratique la céramique de manière traditionnelle. Les fours en briques de terre fonctionnent grâce au bois et l’extraction de l’argile se fait tout à fait naturellement. Guidés par les techniciens et les travailleurs de la Prespot Pottery, les étudiants se scindent en deux groupes accompagnés d’un encadreur qui pourra traduire les explications donné en anglais par le guide qui est d’office anglophone[2]. Les délégations parcourent le site selon les étapes qui aboutiront à la production de la céramique[3].

Les guides précisent les spécificités de chaque étape 1) L’extraction, 2) Le stockage, 3) La purification ou l’écrasage, 4) Le tamisage, 5) Tremper dans l’eau (dans le fût), 6) Verser dans les Bac en céramique ou poser sur du plâtre (storage room). A la sortie du storage room, on passe à la manipulation manuelle à l’aide d’un tour actionné par le pied et un peu d’eau pour donner la forme à l’objet, qui peut être soit un pot, soit une figure…Après cette opération, le céramiste attend 8 heures avant d’intervenir à nouveau. Cette fois ci pour mettre un design (décoratif) sur son œuvre réalisée. Il faut attendre ensuite une à deux semaines pour permettre à l’objet de sécher avant la première cuisson qui donnera l’effet biscuit à l’œuvre en argile. Le four (Kiln), ici est en brique de terre.

La première cuisson doit atteindre une température de 900°C, soit 10 h de cuisson dans un four en bois. On s’assure que la température a atteint son maximum lorsque le « parometric cone » qui était droit au début se tord. Nous avons remarqué que, la terre cuite rend l’eau fraîche car elle est constituée de glaise, de kaolin et de feldspath. Elle absorbe l’eau même si elle n’est pas soluble à l’eau. Généralement les émaux, sont importés de Suisse ; ils existent plusieurs couleurs (Jaune, Bleu, Gris). Pour faire la dernière étape qui est l’émaillage, on trempe l’objet dans l’émail et on remet au feu pour une seconde cuisson. Cette fois-ci la température doit arriver à 1100°C, soit 24 à 28 h au four à bois. La deuxième cuisson permet de vitrifié l’argile, ce qui la rend solide.

Edifiés par toutes ces découvertes, la délégation reprend le chemin de Foumban vers 18 h, après avoir dévalisé la réserve de la boutique de souvenirs d’objets en céramiques réalisés à Bamessing. C’est vers 21 h 50 mn que le car de DIDANGO VOYAGE entre dans la ville, les étudiants, extenués par le long voyage, rentrent se reposer, en attendant arpenter, les prochaines étapes de la formation que leur offre l’Institut des Beaux-Arts de Foumban.

babungo-web



[1]  Chef ou Roi dans les régions des Grassfields

[2] Nous sommes dans la zone anglophone du pays, puisque le Cameroun est bilingue (2 langues officielles ; le français et l’anglais)

[3] La céramique est un matériau manufacturé obtenu en modelant puis en cuisant une pâte argileuse.

Partager cet article
Repost0