CONFÉRENCE-DÉBAT SEMAINE CULTURELLE IBAF 2015 (Du 04 au 10 juillet 2015)

« LES DEFIS ET LES ENJEUX DE LA FORMATION DANS LES DOMAINES DE L’ART ET DE LA CULTURE EN AFRIQUE ET AU CAMEROUN »

L’on peut faire aux États africains la critique du réductionnisme qui caractérise l’approche de la politique qu’ils nomment eux-mêmes « Émergence ». Ce concept et celui de « Développement », son précédent dans la chronologie de l’histoire de la perception du devenir de l’Afrique et de ses populations, traduisent des réalités identiques. Les deux notions réfèrent indifféremment à un état projeté dans le futur, apportant des conditions de vie meilleures sinon à tous du moins à un plus grand nombre des populations des pays classés comme sous-développés.

Le « Développement » et l’ « Émergence » sont, tous les deux, sous-tendus par une idée unique. A la seule différence que, avant l’Émergence ; le « Progrès » et le « Développement », avaient respectivement été prescrits comme la panacée qui viendrait alors résoudre l’ensemble des problèmes des populations africaines. Malheureusement, la prescription ne fut pas efficace. Il faut donc d’urgence recommander l’ « Émergence ». A peine annoncé que l’opinion est divisée sur les garanties de l’aboutissement concluant de ce projet de plus, destiné à apporter le bonheur aux populations d’Afrique et du Cameroun notamment.  La crainte de voir resurgir les mêmes entraves ayant compromis le succès des expériences antérieures peut dès lors justifier le scepticisme ambiant.

En effet, les initiatives des États ayant successivement visé à apporter à leurs populations, hier le « Progrès », le « Développement » et aujourd’hui l’ « Émergence » semblent toujours faire de l’infrastructure leur prédilection. Les équipements matériels : les routes, les autoroutes, les barrages électriques, les édifices bâtis avec les matériaux les plus couteux associés à la dernière révolution technologique, sont alors envisagés comme les manifestations objectives du « Progrès », du « Développement » ou de l’ « Émergence ». De plus, pour les pays classés comme sous-développés l’on peut s’étonner de voir le nombre d’infrastructures réalisées au prix de plusieurs milliards de francs  souvent inopportunément détruites pour être reprises  à  zéro, quand elles ne sont pas tout simplement laissées à l’abandon. Ceci créant dans les villes et les villages d’Afrique des amas de ruines. Ces ruines matérielles traduisent l’échec des projets successifs du « Progrès » et du « Développement ». A côté de cette première catégorie de vestiges, il ya ce que l’on peut appeler les « décombres sociaux ». Ils sont formés de cette partie de la population constituée des diplômés de l’enseignement général n’ayant pas réussi à obtenir un poste, tant rêvé, dans la fonction publique traditionnellement considérée, par une grande majorité, comme le tremplin pour le « Progrès » ou le « Développement ». Ne pas compter parmi ses proches parents pourtant diplômés un salarié de la fonction publique constitue aujourd’hui le motif de désenchantement de plusieurs familles. En effet, ces familles sont victimes de l’illusion causée par une approche ayant, de manière quasi exclusive, conditionnée l’atteinte du « Progrès » ou du « Développement » à la formation à la science et la technique au détriment de l’art et de la culture, considérés comme offrant très peu de possibilité de recrutement dans la fonction publique.

La prédilection traditionnelle pour les formations techniques et scientifiques au détriment de l’art et de la culture fait pourtant augmenter, chaque année, le nombre de diplômés malheureusement sans emploi. Cette situation n’est pas sans compromettre, sinon en acte du moins potentiellement, la stabilité des jeunes nations africaines. Les masses scolarisées désillusionnées ne sont pas invulnérables devant les alternatives que leur offrent des marchands de nouveaux rêves dont les desseins inavoués peuvent parfois se situer aux antipodes de l’intérêt des nations. Les affrontements meurtriers entre les populations à l’intérieur d’une même nation, la tendance au sécessionnisme actuellement observée dans les pays africains, contre productives à la réalisation de l’idéale de la nation, peuvent en partie trouver leur explication dans l’échec d’un projet de « Développement » des pays africains ayant fait de l’infrastructure matérielle et la formation à la science et la technique ses champs de prédilection, et produisant alors par ricochet des masses frustrées de diplômés sans emploi prêts à se retourner contre les institutions de leur propre pays.

Les violences qui accompagnent les affrontements armés ainsi que les guerres séparatistes, corollaires du « Développement » raté des pays africains, ne sont pas sans aucun dommage pour la mémoire des peuples. Les exactions perpétrées à la faveur de la confusion installée à la suite de la faillite du projet de « Développement »   viennent, à travers les destructions matérielles qu’elles engendrent, achever d’effacer ce qui restait de la mémoire matérielle de l’histoire des nations africaines, constituées en grande partie des ruines du bonheur imaginaire que promettais le « Développement ». A regarder de près, tout se passe comme si le « Développement » dont ont tant rêvé les États africains, après avoir malheureusement contribué à la disparition de la mémoire de la période antérieure à l’avènement de la nation, achève aujourd’hui d’effacer ce qui reste des témoins matériel de son propre échec en Afrique. S’i il ne reste plus à nos pays qu’une mémoire altérée de ses populations à la période précédant la naissance de la nation et quelques ruines seulement de l’insuccès du « Développement » en Afrique, il devient donc problématique pour les hommes vivant dans les pays concernés de se libérer de la fatalité de l’histoire. Car si l’on ne conserve pas la mémoire, comment réussirait-on à s’informer des succès ainsi que des échecs expérimentés dans le passé pour logiquement bénéficier de la possibilité d’exercer la responsabilité historique à travers un choix libre de s’inscrire ou non dans la continuité de l’héritage reçu du passé ?

La préférence accordée aujourd’hui au mot « Émergence » au détriment du terme « Développement » est loin d’être un simple jeu de mot. Ce choix, sans doute, traduit chez les dirigeants africains, la conscience de l’échec d’un projet de « Développement » des pays d’Afrique, lequel reposait fondamentalement sur la science et la technique.

Compte tenu de l’échec du « Développement » en Afrique, des menaces induites pour les nations de ce continent, et du tout nouveau projet d’ « Émergence » qui constitue désormais un nouveau rêve pour les États africains et leurs populations, le comité scientifique de la conférence-débats organisée à l’occasion de la semaine culturelle de l’IBAF souhaite inviter les scientifiques et chercheurs à réfléchir sur 

« LES DEFIS ET LES ENJEUX DE LA FORMATION DANS LES DOMAINES DE L’ART ET DE LA CULTURE EN AFRIQUE ET AU CAMEROUN»

L’esprit du choix du thème prend en compte l’habitude qui consiste à réduire les meilleures conditions de vie des populations à l’amélioration des seules infrastructures. Cette vision apparaît réductrice autant elle envisage à peine l’importance des compétences artistiques et culturelles au-delà de la dimension économique. Abondant dans le même sens, les professionnels, dans le domaine de l’art et de la culture, quand ils sont sollicités pour en parler, concernant l’importance pour la société, ne font pas plus, que d’évoquer les potentialités économiques, sans véritablement explorer l’univers si étendu des rapports reliant l’art, le politique, l’idéologie et le socio économique.

 Les contributions des intervenants doivent se rapporter à l’un des trois sous-thèmes suivants.

1-                      Comment la formation dans les domaines de l’art et de la culture peut-elle réellement constituer une solution aux problèmes d’ordre politique, économique et socioculturel dont sont confrontés les pays de l’Afrique au sud du Sahara et le Cameroun notamment ?

2-                      Quelles sont, dans la conjoncture actuelle des pays africain et du Cameroun, les défis de la formation à l’art et à la culture et ses enjeux ? Nous souhaiterions voir les intervenants insister particulièrement sur les inconvénients de l’absence ou d’une formation mal orientée dans les domaines de l’art et de la culture.

3-                      Conservation de l’héritage culturel et devenir historique de l’Afrique

Les intervenants ont jusqu’au 15 juin 2015 pour confirmer leur participation en envoyant à la commission d’organisation de la conférence le résumé de leur communication. 300 mots.

Les auteurs des articles retenus ont jusqu’au 28 juin 2015 pour faire parvenir au comité scientifique de la conférence leur article complété en vue de la préparation d’un projet de publication d’un ouvrage collectif. À l’adresse suivante : revueartstechnologiepatrimoine@gmail.com

L’institut des Beaux-arts de Foumban assure la prise en charge de tous les invités résidents hors de la ville de Foumban. Toutefois le paiement des frais de participation bénéficie à l’ensemble des contributeurs.

1) Le Samedi 05 Avril 2014 LA JOURNÉE DE LA MODE

2) Le Samedi 19 avril 2014 LA JOURNÉE DU DESIGN, DU PATRIMOINE ET DE L’ARCHITECTURE

3) Le Samedi 03 mai 2014 LA JOURNÉE DES ARTS DU SPECTACLE (CINEMA, THEATRE, MUSIQUE ET DANSE)

4) Le Samedi 17 mai 2014 LA JOURNÉE DES ARTS PLASTIQUES ET DE LA BANDE DESSINÉE

1. OBJET ET PRESENTATION SUCCINCTE DU PROJET ;

Les métiers des arts sont de plus en plus présents dans les médias au Cameroun, ce qui n’était pas le cas, il y a quelques années. Conscient de cet essor, l’Institut des Beaux-Arts de Foumban, structure formatrice (dans les arts plastiques, les arts décoratifs, l’architecture, le patrimoine et la muséologie, le design et la technologie des bois et fibres, les arts du spectacle) qui est née, en janvier 2010, commence à écrire des belles pages de l’art au Cameroun, en se faisant apprécier partout où ses produits mettent les pieds. Car les étudiants présentent toujours des qualités largement au dessus de la mêlée.

L’Institut des Beaux-Arts de Foumban, qui est une émanation de l’État du Cameroun, c'est-à-dire une grande école rattachée à l’Université de Dschang, n’est pas la seule engagée dans la formation dans le domaine de l’art, le secteur privé y est aussi, très impliqué. Cependant, pour la promotion et l’encadrement des étudiants ; l’IBAF a l’obligation d’accompagner professionnellement ses étudiants dans les différents domaines de formation en y créant un climat favorable au sein de son campus. C’est ainsi que le club communication, dans son rôle d’animation de l’Institut des Beaux-Arts de Foumban, se propose d’être un leitmotiv en apportant des opportunités aux jeunes professionnels formés à l’Institut. Cela démontre aussi que la communication est incontournable dans le domaine de l’art.

2. DESCRIPTION DU PROJET ;

Il est question pour nous de mettre en place un réseau de communication entre l’IBAF, structure formatrice et les différents secteurs de l’art au Cameroun. En vulgarisant au maximum, ce qui se fait à Foumban et en s’ouvrant aux autres qui ont toujours leur mot à dire.

Les journées thématiques sont une idée du Club Communication, elles servent de terrain d’évaluation pour la prochaine soirée des récompenses de l’IBAF IBAF AWARDS 2014

Chaque filière est mise en valeur et les étudiants de ces filières, à travers leur club, sont les maitres d’œuvre de l’organisation en interne. Les clubs concernés s’occupent entièrement de l’organisation technique de leur journée thématique. Le club communication se charge des relations publiques et de la communication autour de l’événement. Le cadre des Journées Thématiques est l’Institut des Beaux-Arts de Foumban.

L’objectif est de valoriser chaque discipline pratiquée à l’IBAF en lui consacrant une journée, en vue de dynamiser la prochaine semaine culturelle.

Attentes : Les étudiants, qui apprennent des métiers à l’IBAF, doivent prendre à bras le corps leur futur profession (en participant massivement) et s’imprégner des réalités, pour y faire face demain.

3. CHRONOGRAMME ;

1) Le Samedi 05 Avril 2014 LA JOURNÉE DE LA MODE

Un atelier sur le stylisme vêtement animé par Japhet Miagotar (enseignant ISBAC)

Un atelier de modélisme animé par Chikou Yvy (Forivi), Pokam Alphonsine (P Kenal) et Djuimekam Marlyse (Ducris)

Un atelier de chaussure et d’accessoires animé par les étudiants de l’IBAF

Une mini conférence débat sur Les métiers de la mode au Cameroun animée par :

Dr Njoya Idrissou (CDAD/IBAF), Djimeli Tafopi Alexandre (Journaliste culturel, Chef SIC/UDS), Youbi Tchonang (Directeur de Mod’ESTTA), Ateba Ossende (Critique de mode), Nga Ondigui (Critique de mode).

Des créateurs de mode (Djucris, Ecopro, Vincent Design, Forivi, BB Kent’s, P Kenal, Nzess Design…)

Des concours de coiffure, de maquillage, de peintures corporelles… et de multiples animations.

Un gigantesque défilé de mode de plus de 100 tenues sur podium : dont 20 tenues Afrique du sud, 20 tenues mémoire 2013, 35 tenues Afrique Noire, 20 tenues Cameroun (soit environ 100 tenues officielles) et des tenues libres (vêtements, accessoires). En bonus, un défilé spécial (Staff-enseignant de l’IBAF).

Pour 50 mannequins (40 filles et 10 garçons) qui viennent du club mannequin de l’IBAF.

Animation du Club musique IBAF

2) Le Samedi 19 avril 2014 LA JOURNÉE DU DESIGN, DU PATRIMOINE ET DE L’ARCHITECTURE

Un atelier de CAO et de Maquette en Architecture animé par les étudiants de l’IBAF

Un atelier de finitions sur le design de bois animé par Tassa Nofewe Hilaire

Une mini conférence débat sur L’apport de la culture dans l’Architecture et le Design au Cameroun animée par :

Dr Njoya André, Directeur Adjoint IBAF ; Dr Kenfack Pascal, artiste plasticien ; M. MEDJO Pamphile, archéologue ; M. Moluh Théodore, architecte-ingénieur ; M. Honba Pierre-Marie, architecte ; M. Guemo Stéphane, architecte ; M. Ngou Benjamin, enseignant MEB et M. Tassa Nofewe Hilaire, artiste designer.

Avec la participation des étudiants de l’IBA Nkongsamba, de l’école d’architecture de Yaoundé ESSACA et du Centre Piscicole de Foumban.

Une exposition de maquettes en architecture

Une grande exposition de design

Animation du Club musique IBAF

3) Le Samedi 03 mai 2014 LA JOURNÉE DES ARTS DU SPECTACLE (CINEMA, THEATRE, MUSIQUE ET DANSE)

Un atelier sur le maquillage et de danse urbaine animé par les étudiants de l’IBAF

Une mini conférence débat sur Le marché des arts du spectacle au Cameroun animée par :

Pr Jacques-Raymond Fofie, Directeur de l’IBAF ; Tchamba Jean-Robert, artiste dramaturge, CDAS/IBAF, M. Eloundou Longin, enseignant UY1 ; M. Ateba Simon, enseignant UY 1 ; Mme Aretouyap Mirelle, artiste chorégraphe ; Nguele Gérard, cinéaste réalisateur ; Takou Sa’a André, artiste chorégraphe.

Avec la participation des étudiants de l’IBA de Nkongsamba, de la filière AS de l’Université de Yaoundé 1, de la FLSH Dschang, du CFPA de Yaoundé, de l’ISCAC de Yaoundé.

Animations du Club musique IBAF et du club Danse

Une soirée théâtrale

Un spectacle danse

Une grande soirée de projection des films réalisés par les étudiants de l’IBAF

4) Le Samedi 17 mai 2014 LA JOURNÉE DES ARTS PLASTIQUES ET DE LA BANDE DESSINÉE

Un atelier sur la technique de l’aquarelle animé par René Tchebetchou, artiste plasticien

Un atelier sur l’édition de la Bande dessinée animé par Robert Kouamou (Éditeur de BD)

Un atelier de maquette animé par les étudiants de l’IBAF

Une mini conférence débat sur Les arts contemporains au Cameroun animé par :

Dr Pascal Kenfack, artiste plasticien ; Dr Njoya Idrissou, Historien de l’art, Timma Olivier, CDAPHA/IBAF ; M. Tchebetchou René, artiste plasticien ; Mme Afane Belinga Ruth, artiste plasticienne ; M. Kengne Willy Valdès, artiste plasticien, UY1 ; M. Abouna Abouna Vendellin, Historien de l’art, IBA Nkongsamba ; M. Kouamou Robert, Éditeur ; M. Youmbi Hervé, artiste plasticien ; M. Beyem Ngouong, artiste Bédéiste, UY1 ; M. Miagothar Japhet, artiste Bédéiste ; M. Debou Yannick, artiste bédéiste ; M. Menoba Aimé, artiste photographe.

Avec la participation des étudiants de la filière APHA de UYI et L’IBA Nkongsamba

Une grande exposition de peinture, de dessins, de sculptures, de céramiques, de bandes dessinées…

Une projection d’un Dessin Animé produit par les étudiants de l’IBAF

Une séance de dédicaces du magazine de BD et la publication des résultats du concours de BD organisé dans les lycées de Foumban

Animation du Club musique IBAF

De nombreuses animations (Fast portrait, Performances, Tuning, body painting, photographie …)

4. PRESENTATION DE LA PERTINENCE DU PROJET ;

Plusieurs raisons militent au soutien du projet : Les journées thématiques à Foumban. Dans un premier temps, L’Institut des Beaux-Arts de Foumban est entrain de s’affirmer comme le porte flambeau de la formation dans le domaine des arts au Cameroun, et pour ce faire, les étudiants ont besoin d’un cadre toujours en mouvement. Dans un second temps, c’est la deuxième saison ; Les Journées thématiques ont lieu en 2013 (Le 24 mars : Journée de la mode, le 27 avril : la journée des arts plastiques et du design et le 22 juin : la journée de la Bande dessinée).

Au vue de sa petite expérience, l’IBAF est un cadre très sérieux, car un institut professionnel qui forme dans plusieurs domaine des arts visuels (dessin, peinture, sculpture, céramique, stylisme-modélisme et arts textiles, design du bois et fibres, patrimoine et muséologie, architecture, cinéma et audiovisuel, danse et chorégraphie, musique et théâtre).

L’IBAF a eu à participer et à remporter plusieurs événements et compétitions organisées ces derniers temps au Cameroun dans les domaines artistiques. L’IBAF est désormais la touche culturelle de l’Université de Dschang qui, cesse d’être seulement une université à grande réputation agricole ; mais aussi une université hautement culturelle.

En plus de cela, l’IBAF a l’expertise nécessaire pour réaliser ce genre d’événement, car en son sein, il regorge des spécialistes pour organiser les événements culturels. Foumban, la ville culturelle, va accueillir cette année une nouvelle édition du Nguon 2014. L’IBAF peut donc profiter de ces mini-évènements pour mieux huiler les ateliers qui seront visibles lors du rendez vous de décembre ; devant les populations de la ville de Foumban, du Cameroun et du monde entier.

5. DESCRIPTION DE L’URGENCE DU PROJET ;

L’Institut des Beaux-Arts de Foumban est une école professionnelle dans le domaine de la mode. Il se trouve que la mode est un domaine très fermé, qui ne s’ouvre qu’à une élite. Alors, une école qui forme en masse se doit d’accompagner ses étudiants dans le monde professionnel en mettant à leur disposition un environnement qui leur permette de libérer leur talent pour l’épanouir dans le domaine qu’ils ont choisis d’embrasser comme profession.

Il devient donc impératif que les étudiants de Foumban, aient un événement de grande envergure à Foumban.

L’IBAF est une jeune institution qui est encore installé sur un site d’emprunt (Lycée Bilingue de Foumban), loin de sa base à l’entrée de la ville de Foumban.

La première promotion de l’IBAF est désormais au niveau 4, il est important qu’ils organisent un tel événement avant qu’ils n’arrivent en master 2, pour leur donner une expérience dans le domaine.

Tel que le projet est ficelé, si rien n’est fait, les étudiants eux-mêmes supporteront les charges de l’organisation de cet événement, ce qui normalement n’est pas de leur ressort.

6. BUDGET

N°     DESIGNATION DE L’ACTION                                                       PRIX TOTAL (Francs CFA)

1       Médiatisation générale                                                                     100 000

2       Organisation de la journée de la mode                                               250 000

3       Organisation de la journée du design, du patrimoine et de l’architecture       250 000

4       Organisation de la journée des arts du spectacle                                250 000

5       Organisation de la journée des arts plastiques et de la bande dessinée       250 000

TOTAL                                                                                                    1 100 000

7. PRÉSENTATION DU CLUB COMMUNICATION

Le club communication est un club culturel reconnu de l’Institut des Beaux-Arts de Foumban, il est coordonné par un enseignant d’arts plastiques M. Bengono Edgard Fortuné. Il a comme conseiller technique, le Docteur en arts plastiques Pascal Kenfack, l’expert de l’Institut des Beaux-Arts de Foumban.

Il est structuré en trois branches ; le bureau exécutif l’organe administratif ; les commissions l’organe technique et l’assemblée générale l’organe décisionnel.

Le bureau exécutif comprend sept membres (Un Président (Bengono Alone Yannick étudiant en Cinéma 3), Trois Vice-présidents (Fokoua Kamgang Serges étudiants en Architecture 4/ Fouda Martin, Architecture 3/ Dongze Alexandre, Architecture 3), Un Secrétaire général (Fonkeng Michel, étudiant en Histoire de l’art 3) ; Un secrétaire adjoint (Kpoumie Arouna étudiant en Patrimoine et muséologie 3), Un Commissaire aux comptes (Nzeuteu Ornel, étudiant en Architecture) 3, Une Trésorière (Mefo Tsemi Fleurie, Stylisme modélisme 3, Un Censeur).

Il existe quatre commissions (Télévision, Journal mural, Radio et Internet), elles sont dirigées par des chefs de commission. Guy Younda / Commission radio (Architecture 4), Ndam Ayatollah / Journal mural (Histoire de l’art 3), Fokoua Serges (Internet), Nkouaha Robergeot / Télévision (Cinéma et audiovisuel 3).

L’Assemblée générale comprend tous les membres disposant d’une carte de membre. Le club communication compte aujourd’hui 150 membres au sein de l’Institut des Beaux-Arts de Foumban.

8. LE DIRECTEUR DU PROJET ET DU PERSONNEL TECHNIQUE ;

L’institut des Beaux-arts de Foumban compte en son sein, des spécialistes dans les arts. Edgard Fortuné Bengono, plasticien, graphiste et web designer est un transfuge des arts plastiques. Il est assisté des autres enseignants qui apportent, chacun en ce qui le concerne, leur pierre à l’édifice de l’IBAF (Dr. Idrissou Njoya artiste plasticien et chercheur en histoire de l’art ; M. Olivier Timma, artiste plasticien ; Mme Ruth Afane Belinga, historienne de l’art, artiste spécialiste des arts contemporains ; Mme Aretouyap Mirelle, artiste chorégraphe ; Jean-Robert Tchamba, artiste dramaturge et metteur en scène ; M. Medjo Pamphile, archéologue.

Il est assisté aussi par les clubs (structures techniques) qui réalisent les Journées thématiques. Le club communication et les clubs (Stylisme modélisme et arts textiles, Mannequin, Design, Patrimoine et muséologie, Architecture, Cinéma, Danse, Musique, Théâtre, Arts plastiques et Bande dessinée…)

9. AUTORISATION DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET ;

Au nom de l’Administration de l’Institut des Beaux-Arts de Foumban, nous approuvons ce projet et donnons notre aval pour qu’il se tienne en quatre phases (la journée de la mode le 05 avril 2014), (la journée du design, du patrimoine et de l’architecture le 19 avril 2014), (la journée des arts du spectacle le 03 mai 2014), (la journée des arts plastiques le 17 mai 2014) à l’IBAF

Pour l’Institut des Beaux-Arts de Foumban

A Foumban, le

10. INDICATION DES AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT, LE CAS ÉCHEANT ;

Le club communication compte organiser une cotisation entre ses membres. Chaque club organisera une quête entre les étudiants des différentes filières concernées. Organisé comme tel, il est possible d’avoir des fonds propres, capable de mettre en route le projet, dans sa globalité.

Les emplois du temps de Master sont désormais affichés à l'IBAF depuis ce lundi 06 janvier 2014, les cours ont commencé. Les Masters Dessin-peinture, Stylisme modelisme et arts textiles, Architecture et enfin Cinema et audiovisuel.

La promotion des Master 2013 est actuellement en Stage en entreprise.

L'étudiant de l'IBAF Kemkeng Franck a gagné l'epi d'or en peinture au dernier festival inter universitaire des arts, Bravo.

Madame ARETOUYAP et l'Université de Dschang ont gagné l'épi de bronze en danse.

L'Université de Dschang de l'IBAF a gagné le trophée general.

nous reviendrons pour le bilan de l'année 2013.