C’est pour mettre en évidence des idées convergentes concourent à stigmatiser un ensemble de déboires et de tares sociaux que « pour une même réalité » a été défini comme thème de cette exposition. Illustrant donc une sorte de vision en synergie, elle exprime deux lectures parallèles du quotidien de l’homme, ayant été effectué par des artistes qui ont pensé qu’il est nécessaire de nous rendre service en dressant un bilan de la vie et du parcours de certaines sociétés par le biais de l’art notamment de la peinture et de la vidéo.
Il s’agit en effet d’un agencement de diverses remarques en une seule entité ; du fait que les exposants, à travers des formes, lignes, symboles et couleurs parlent de certaines pratiques sous le statut de défenseurs des valeurs et surtout du fait que tous ces messages soient d’actualités ; font de ces illustrations des œuvres contemporaines.
C’est dire que les vidéo exposées d’une manièreconcrète , reflète la vie : tant des sociétés africaines à travers la question de la reforestation qui constitue la quintessence des soucis éprouvés par les artistes BOUNA Francis, TOUKAM LAPA et Ruth BELINGA sur le comment les populations africaines vivent de la déforestation que de l’humanité en générale tel que lu dans les travaux de NKOT, posant dans la même logique le concept du regard. Leurs différentes démarches tournent donc sur l’homme, d’une manière générale et sur l’Afrique en particulier et nous donnent l’opportunité d’exprimer nos jugements en référenceaux canons esthétiques et éthiques auxquelles chacune de nos expériences se fondent. Pour tout, ces mots d’un critique contemporain : « quant on creuse l’art, au premier coup de pioche on entamedes questions esthétiques au second des questions sociales ».
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